Riposte Éducation

Journée de réflexion sur l’évaluation : 29 mars 2025

Atelier 4 : L’évaluation de quoi ? pour quoi faire ? 

Animation : Sylvie Catoire et Yann Mercier-Brunel

Participante : Maria-Alice Médioni (GFEN)

Résumé : Un geste d’observation premier,

des gestes d’accompagnement : comment y former les enseignants.

Des représentations  à questionner ?

Proposition des animateurs :

Partir de la question large de “A quoi sert l’évaluation”

Temps 2 :

apport de la recherche (Linda Allal et Jean-Marie de Ketele)

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Compte rendu

Après un long temps d’échanges et de partages sur nos préoccupations sur les questions soulevées, nous avons fait émerger quelques pistes de réflexion et d’actions centrées sur l’évaluation en classe

Redonner son sens à l’évaluation et se voir évoluer en tant qu’apprenant. (L’évaluation comme un dialogue enseignant / élève).
→ Travailler sur l’anxiété générée par des épreuves d’évaluation qui s’enchainent parfois à un rythme effréné (notamment en fin de trimestre) avec comme seul objectif celui de la note au détriment d’une aide pour progresser où l’élève peut faire le point sur ce qui lui reste à développer.
→ Sortir du flou d’une évaluation non définie, entre formative et certificative, clarifier ce que peut être l’évaluation (pas seulement un contrôle ni une logique d’examen dès le primaire), notamment en prenant de la distance avec les tests standardisés comme unique référence de l’évaluation et l’idée qu’il existe des réponses pédagogiques toutes faites aux différents types d’erreurs des élèves).
→ l’évaluation et après ? cesser de la considérer comme une fin en soi mais comme le point de départ pour une relation pédagogique que l’enseignant doit pouvoir construire avec ses élèves en fonction de ce qu’il connait d’eux.
→ Aller voir dans l’enseignement adapté et l’enseignement professionnel, susceptibles de proposer des pratiques d’évaluation pertinentes en matière de soutien aux progrès et de sens pour les élèves.
→ Besoin d’accompagner les enseignants sur le terrain, de leur donner les moyens de prendre du recul sur leurs pratiques évaluatives, et de la repenser au service des élèves, en évitant les formations descendantes et les injonctions à classer les élèves (notamment en vue d’une orientation) et en accompagnant les équipes au plus près et en leur laissant le temps de faire évoluer collectivement leurs pratiques.

Avec pour final : Les enseignants ne sont pas le problème, ils sont des solutions.

Ce que nous trouvons particulièrement saillant est l’idée de travailler à partir du « flou » autour de l’évaluation….une clarification nécessaire mais pas uniquement au niveau enseignant, mais à partager partager avec la communauté éducative: partager largement une réflexion sur les différentes fonctions de l’évaluation…apprendre à parler d’évaluation…qui de fait devient un point de départ et non plus une fin en soi.

Et enfin la nécessité d’accompagner les équipes enseignantes dans cet éclaircissement pour leur permettre de s’autoriser d’autres pratiques évaluatives.